En mars dernier, j’ai couru mon premier 10 km. Qui aurait cru que je pouvais accomplir un tel défi ? Pas moi… 😂
A part quelques footings pendant la période Covid, l’endurance n’a jamais été mon trip. Et pourtant, quand on m’a proposé ce challenge en participant à Odysséa Nantes, j’ai dit oui sans hésiter. 💯
La cause était noble – soutenir la recherche contre le cancer du sein – et, à l’aube de mes 43 balais, j’avais besoin de me relancer dans le sport plus intensément ! 🤸♂️
Deux mois pour se préparer me semblait court… Mais les conseils de mes paires et un bon programme d’entrainement que je suivais méthodiquement m’ont donné confiance. Je découvrais que j’en étais capable.
J’ai enfilé mon short et mes baskets trois fois par semaine, alternant les endurances lentes, longues et fractionnées. Mon objectif initial était de courir en 55’, puis je l’ai réajusté à 50’. 🔀
Mais alors que j’approchais de la course, le trac montait de plus en plus. La sensation était désagréable. Autant, elle me permettait de rester concentré et de mobiliser mon énergie, autant elle était à la limite d’une angoisse qui pouvait me paralyser. 😨
En solution, j’ai pratiqué de l’imagerie mentale et de l’auto-hypnose. La boule au ventre s’est finalement transformée en un moteur apaisant. J’ai remobilisé mes efforts et ma concentration, et je me suis à nouveau projeté dans le succès personnel. 😎
Voici, par exemple, une auto-hypnose que j’ai pratiquée :
Le jour J, les 3652 coureurs mixtes se sont lancés. Après avoir passé le premier kilomètre à zigzaguer entre les participants, j’ai enfin trouvé mon rythme cible, mais un point de côté est apparu. Pas de chance. J’ai douté : « c’est mort, je ne vais pas y arriver… » 😬
Un partenaire de course m’a encouragé et prodigué quelques astuces. J’ai ralenti, reconsidéré ma respiration et je suis parvenu à maitriser une petite douleur pendant toute la course. Je me suis dit : « Ne regarde pas ceux qui te doublent, concentres-toi sur ton objectif, maintiens ton rythme à toi »
Je sentais que c’était le bon état d’esprit à adopter ; mes préparations mentales faisaient leurs effets.
Bingo ! J’ai couru en 50’29’’ – 752ème au classement mixte et 618ème au classement des hommes (sur 1751).
Pas de médaille pour moi, mais quelle satisfaction pour une première fois !
Morales de l’histoire :
#1 Tout est possible à celui qui s’accroche. Préparez-vous et ajustez si nécessaire.
#2 Le corps et l’esprit sont intimement liés. Pour un bon équilibre personnel, travaillez sur les deux. Dans mon cas, ce fut un programme d’entrainement régulier et soutenu allié à de l’auto-hypnose dès j’en ai eu besoin.
#3 Concentrez-vous sur vous, pas sur les autres. Certains performeront toujours mieux que vous et cela permet évidemment de se jauger ; mais l’essentiel est votre progrès personnel.
Aujourd’hui, je continue à courir une à deux fois par semaine et je prends du plaisir à le faire. C’est une parenthèse à ma semaine de travail, mes responsabilités personnelles et un souffle pour mon corps.
Ah ! Au fait… au bout du bout, j’ai perdu un seul kilo, mais ça c’est une autre histoire ! Ca fera l’objet d’un nouvel article.😂